Je parlais avec une amie récemment qui m'a sorti une connerie aussi fine qu'elle : à vous de juger...
Quand je lui ai parlé de Superman et de ce que j'en pensais, je savais d'avance que je pouvais parler à un sourd, elle s'était déjà fait une idée sur le film alors qu'elle ne l'avait pas vu : ça se voyait sur son visage qu'elle considérait ça comme une merde. Et j'ai horreur de ça !
Je ne demande pas aux gens de tout aimer (moi-même j'ai mes propres choix et n'apprécie pas forcément tout) mais de là à ne pas donner sa chance à un film parce-qu'on est soi-même fan de films noir et blanc Péruviens sous-titrés Javanais sur l'histoire d'un enfant mourant du sida en plan fixe pendant trois heures et considérer qu'un film qui "se vend" ne peut être qu'une merde, excusez-moi, mais ça m'hérisse. D'autant plus que ces gens se considèrent souvent comme "ouverts" à tout et très cultivés : la preuve que non, à mes yeux. Mais le pire, c'est cette fameuse "connerie" qu'elle a sortie, au sujet de Superman. Quand je lui demande (quand même...) si elle irait le voir, elle me répond :
"Non, je n'y crois pas à ces films".
...
Ah merde.
Elle croit aux films qu'elle voit. Elle demande à croire à ce qu'elle voit. Forcément, on sait tous que Superman et consorts sont des héros imaginés de BD mais, NON, la miss ne peut pas imaginer.
Ah (re)-merde.
J'avoue que je m'attendais à tout (suprématie à l'américaine, mauvais acteurs, Bryan Singer est un traître, un pâle copié-collé des films de Richard Donner, etc...) mais pas à ça. Elle qui se croit ouverte à tout ne l'est pas sur l'imaginaire.
C'est là que je me suis aperçu que j'étais peut-être plus "ouvert" qu'elle tout compte fait.