BILLET D'HUMEUR DU 10 JUILLET 2006

Je suis de retour après une semaine d'absence et je m'en excuse public adoré.

Il faut reconnaître que ma première semaine de travail dans mon nouveau boulot a été assez stressante (faut le temps d'y trouver ses marques) et m'a pas laissé beaucoup d'énergie pour m'occuper de mon blog le soir. De plus, ajoutez à cela des soirées où j'ai été invité (notamment lors de la sortie du nouvel album de Sergent Garcia chez EMI Music jeudi soir, siou plaît), mon anniversaire et un week-end mariage, vous obtenez 7 jours "de ouf" où Jerome@Paris ne savait plus où donner de la tête.
D'ailleurs ce week-end, comment qu'il était ? Ma foi bien, très bien même. Au fin fond du Perche (à côté de Nogent-Le-Rotrou), nouvel eldorado de Parisiens en manque de sensations -campagnardes- fortes (Chantal Thomass y a une résidence secondaire pas loin, la classe) j'y ai fêté le mariage d'une de mes meilleures amies, originaire de là-bas. Oui, le Perche c'est pas du snobisme quand même.
Un mariage fêté et... deux enterrements malheureusement (si je peux me permettre). Le premier, horreur absolue, j'ai perdu (ou me l'a t-on volé ?) mon portable. Hic. Horreur absolue (bis). 250 euros (en plus des points fidélité) perdus dans la nature, comme ça... et que je venais de finir de payer en plus. Autant vous dire que ça m'a bien plombé mon retour...
Retour mouvementé d'ailleurs. Nous étions trois amis et avions loué une voiture (Une Corsa Time&Sport toute équipée -très très bien d'ailleurs !-). Mais malgré un départ dimanche tôt dans l'après-midi (après constatation de la disparition de mon portable) nous n'avons pas échappé aux bouchons monstres sur le périph parisien, au niveau d'Orly ! Imaginez la galère, au milieu de connards-fans-de-foot sans nom se croyant tout permis : arrêts au milieu du périph pour se changer (si, si !), pétards balancés de voitures sur d'autres, drapeaux lâchés qui tombent sur le pare-brise...

Tout ça pour le deuxième enterrement, celui du rêve d'être champion du Monde et de la fin merdique de Zidane. J'ai suivi le match avec deux paupières s'amusant à "qui va tirer le rideau plus vite" (j'étais mort de fatigue) pour assister à la défaite de l'équipe de France et de son capitaine. Paraîtrait-il que l'italien aurait traité la soeur de Zidane de "pute" et serait revenu à charge deux fois. N'empêche, c'est pas sous les honneurs que Zizou part mais ne retenons pas que ça ! Après tout, les Italiens ont gagné grâce aux tirs au but, pas le match ! Après tout le score était de 1-1 non ? Nous n'avons donc rien perdu (pour moi) et qui plus est, nous avons été jusqu'en finale, chose inespérée dans les premiers matchs : me tromps-je ?

Mais un malheur faisant toujours... un bonheur, un rigolo a passé sa nuit à concocter une jeu vidéo flash auquel il fallait s'attendre : aidez Zidane à... Je vous laisse découvrir ça.
Bon allez, sur ce je vais brancher ma nouvelle carte SIM* dans mon ancien portable (que j'avais gardé, ouf) pour qu'on puisse me rappeler dès ce soir et m'en vais regarder "Le Maître du Zodiaque" suivi de "Grey's Anatomy", la nouvelle série US à découvrir d'urgence (si je peux me permettre le mot).

Bonne navigation d'été sur Jerome@Paris !

*PS : pour ceux qui ont mon numéro de portable, c'est bon, ma ligne a été ré-activée !

Comments

[Transs]

Jerome j'ai perdu ton numéro, tu veux bien me le redonner ?

merci

;)

[Raphaël Zacharie]

Ordinairement je ne m'intéresse nullement au jeu de balle au pied (football pour les puristes).

Le match d'hier (Mondial du 9 juillet 2006) fut passionnant cependant. Des milliards d'humains regardaient dans la même direction : nos onze étoiles nationales projetées en orbite mythique devenaient quasi cosmiques. Parties pour la légende.

Ou la désintégration en plein vol.

Finalement la chute des héros français, rendue encore plus pathétique par les mines abattues et les pleurs rentrés, c'était encore plus beau que la gloire ! Jusqu'au dernier moment le suspens a fait frémir des milliards de gens. Magnifique spectacle planétaire ! La fin fut cruelle, tragique, poignante : nos demi-dieux sont tombés.

Voilà précisément ce qui a donné tout son éclat au match.

Sans cette chute vertigineuse, sans le coup de tête félon de Zidane, sans ces larmes finales mêlées à la sueur, quel intérêt aurait eu cette partie de jeux du cirque moderne avec Chirac trônant comme un empereur romain au-dessus de l'arène ? Il fallait que les onze astres s'éteignent avec fracas pour que le chaos soit beau.

Zidane sorti du terrain au dernier moment, quelle surprise ! L'apothéose, inattendue, théâtrale, terrible, fut à la hauteur de l'évènement. Les coeurs ont cogné, pleins de sanglots, les têtes ont tourné, pleines de rêves brisés... En un seul coup de ballon les onze sont passés du statut de héros à celui de perdants planétaires.

C'est ça qui était magnifique.

Raphaël Zacharie de Izarra
raphael.de-izarra@wanadoo.fr

+++++++

(PS : L'insulteur italien aurait-il intrigué pour faire sortir Zidane ? Cette éventualité est toujours possible chez les compatriotes de Machiavel, fins stratèges...

Prendre de la sorte l'adversaire avec les mots et non avec les mains afin de le faire expulser du terrain à un moment critique du match dans le dessein d'affaiblir son équipe est la chose qui vient naturellement à l'esprit.

L'insulteur n'est pas fautif : il n'a touché Zidane qu'avec les mots. L'insulté a répondu avec les mains. Avec la tête plus précisément. Lui en revanche est fautif.

Si ainsi furent les choses, alors bien joué l'italien !)