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L'ancien blog de Jerome@Paris !
18 février 2006

ORANGE MÉCANIQUE, LA PIÈCE

orangemecaniqueC'est LA pièce du moment, celle dont tout le monde parle, celle qui agite l'intelligencia Parisienne, qui affole les bourgeoises en mal de piquant et qui apaise les énervés de tout genre.
Anthony Burgess aurait très certainement voulu assister à cette représentation d'un de ses nombreux chef d'œuvres, mais aussi l'un des plus décriés : Orange Mécanique.
Et j'ai aimé.
Pas adoré, ni transcendé. Mais aimé.
Détesté ? Sûrement pas.
Enfin, une pièce originale, qui sort des sentiers battus avec une réalisation et une mise en scène très originales. Certes, on aime ou on aime pas. Aucun mix des deux n'est possible.
La pièce se dit adaptée du livre et non du film (doit-encore le présenter ???) de Kubrick mais rassurez-vous, personne n'a lu le livre, tout le monde a vu le film, et tout le monde a compris.
La pièce, c'est Stevenin. Sagamore Stevenin. LE MEC qui donne tout. Chaleur, sueur, voix proche du hurlement, mise à nu (si, si !), folie transcendée... Ce mec est impressionnant. Le "Alex" version 2006 prend forme sous nos yeux. Ce mec est tout et fait TOUT.
Ses acolytes acteurs sont là aussi, tous alternants plusieurs rôles à la fois, qui apportent leur lot à la mise en scène.
La mise en scène, justement. Très originale : le public est placé de part et d'autre de la pièce, comme si on allait assister à un défilé de mode. Surprenant. Mais incroyablement enrichissant. Pas de jaloux dans le public : les acteurs sont présents et au moins une fois devant nous. Très dépouillée, la scène nous rappelle les situations dramatiques jouées dans les spectacles contemporains : minimaliste à souhait, celle-ci prend vie, bouge, change et nous impressionne par ses diversifications possibles tout au long du spectacle.
1h30. Ça passe vite, très vite.
La violence y est présente (la scène du viol de la femme de l'écrivain est "réellement" jouée), le sexe aussi (notamment quand une bombaaaaassse blonde apparaît vers la fin et nous tape un strip-tease !), bref : une pièce à ne pas mettre entre toutes les mains.
Originale, superbe, les superlatifs ne manquent pas.
Burgess aurait été fier.
Et nous, en tant que Français, on est fiers d'avoir crée ce spectacle grandiose en première mondiale, s'il vous plaît !

À la Ménagerie du Cirque d'Hiver, 110 rue Amelot, 75011 Paris. M° République ou Filles du Calvaire.
Prix : 38 euros tarif complet. 26 euros sur Ticketac.net et 22 euros via le Kiosque (on achète les places le jour-même, les points de vente étant à Montparnasse et Madeleine).
Lundi, Mercredi, Jeudi, Vendredi et samedi, 20 h 30, jusqu'au 6 mai 2005 2006 (oups!).
Dépêchez-vous, beaucoup de réservations sont faites !
INTERDIT AUX MOINS DE 16 ANS.
tresbon7

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C
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