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L'ancien blog de Jerome@Paris !
3 septembre 2005

DARK WATER

darkwater1Le pitch (de AlloCiné) : récemment séparée de son mari, Dahlia Williams s'est trouvé un nouveau job et un autre appartement. Elle est bien décidée à surmonter l'échec de son mariage et à se consacrer à sa fille, Ceci. Mais quand la séparation tourne à la bataille rangée pour la garde de l'enfant, la situation se complique. Son nouvel appartement, délabré et exigu, semble soudain prendre vie. Des bruits mystérieux et des phénomènes étranges la poussent à se demander qui est derrière tout cela. Et puis, il y a ces obsédantes infiltrations d'eau sombre... Essayant de garder le contrôle de sa vie, Dahlia, plus que jamais résolue à protéger sa fille, va tenter de percer le mystère...

Mon avis : je n'ai jamais vu le film japonais original de Hideo Nakata (ben oui, on peut pas tout voir non plus) et pour une fois, je me suis demandé "pourquoi ne pas laisser sa chance à ce remake et voir comment il est fichu, sans comparer avec son aîné ?". Et bien le résultat : franchement pas mal ! Le réalisateur brésilien Walter Salles (Carnets de Voyage, Central do Brasil...) s'est franchement bien débrouillé et nous a pondu un film digne d'intérêt. Le résultat ? Plus un film de suspense psychologique qu'un film d'horreur. En effet, contrairement à ce que l'on aurait pu s'attendre, cette mouture reste un thriller léger, possédant tout de même une atmosphère inquiétante et même angoissante. Jennifer Connelly (la très courte série diffusée sur M6 "The Street", Requiem for a dream...) est absolument épatante dans le rôle de la mère courage prête à tout pour sa fille. Un véritable jeu d'actrice digne de l'Actor's Studio (si,darkwater2 si !) : mère courage, elle doit à la fois jongler entre ses déboires juridiques, sa nouvelle vie, ses migraines et surtout... aux présences angoissantes dans son appartement ; tout en essayant de ne pas se faire "bouffer" par ses souvenirs d'enfance, marqués par l'absence de sa mère.
Le style de réalisation n'est pas du tout "américain" ; loin des gros blockbusters ou des remakes sans âme, Walter Salles a délibérément usé de ses influences françaises (il a vécu en France et y aimé le cinéma d'art et d'essai). Et le résultat est là : lumières feutrés, musique calme, teintes douces à l'image, plans vertigineux de Roosevelt Island et la présence sans discontinuer de l'eau devient de plus en plus insupportable au téléspectateur... Personnellement, ce film mérite vraiment le statut de "thriller psychologique"... franco-américain !

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