ET L'AMOUR BORDEL ????
Je ne vous cache pas que le post précédent que je dois à Frédéric Beigbeder m'a fait ENORMEMENT plaisir. J'ai sursauté quand j'ai lu le dernier paragraphe. Quelqu'un qui me rassure sur mes doutes, enfin ! Bon ok, que ça vienne d'Oscar Dufresne (le héros du bouquin) -pseudo vrai Beigbeder ?- n'est peut-être pas si top que ça mais merde, enfin, ça me rassure.
Je vous avoue, et là je vais en scotcher beaucoup derrière leur ordi, que je ne sais plus quoi penser. Ok, j'ai peu (voire même très peu) d'amis sur Paris et du coup, mes soirées se comptent sur les doigts des deux mains... sur une année. Attention ! Soirée entre amis à bourlinguer, j'entends. Sinon, sortir seul faire des cinés, expos, musées, balades (et bientôt shootings photos dès que je recevrai mon appareil) ça, je fais déjà... je vous rassure, je n'ai pas que la TV (et mon blog) dans ma vie. Ouf...
Sauf que je viens d'avoir 26 ans et croyez-moi, un certain vague à l'âme.
Une bizarre impression... de n'avoir rien vécu. De vide. Ce n'est pas de la dépression, non, rassurez-vous. Mais tout de même (et c'est là la grosse info) : 0 au compteur de l'amour. Mais 0 pointé bien comme il faut, et ça, depuis toujours. Pas une seule relation en vue depuis ma puberté (je précise ça puisque j'ai eu une amourette d'école primaire... so cute !).
Rien.
Rien de rien. (non, je ne regrette rien... oups, c'est du Piaf, je m'égare)
Ok, j'ai eu une période adolescente assez trouble où je n'avais pas beaucoup de repères (notamment pas de père -est-ce que ça aide ?-), je ne savais pas trop quoi faire. Du coup : théâtre, dessin-animé... et même écriture et lecture (quoique vers 18 ans j'ai tout laissé tombé).
Je n'avais pas la même préoccupation que les autres garçons de mon âge : coucher. Bizarrement je n'y pensais pas. Libido à 0 ? Peut-être.
Mais en tout cas, tout ce que j'ai pu voir, c'est quand une fille a envie d'un mec (mais alors vraiment envie), elle lui saute dessus. Même après la fac. Toujours. Tout le monde a vécu ça.
Sauf moi.
J'étais toujours le mec "gentil", "adorable", "celui a qui on disait tout". Mais pas un "amant" ou même un "friendly fuck" (comme on dit sur Paris).
Vers 19 ans (et en plein BTS) je me suis alors réveillé : indépendance (je suis parti de chez ma mère à 18 ans pour habiter seul un studio que je me payais grâce à McDo' où je travaillais tous les week-end). Changement de look : vêtement, régime.
Et là, tout a commencé. LA SPIRALE.
Aujourd'hui je ne compte même plus les régimes (d'ailleurs on voit même plus résultat : je pense que mon corps a eu sa dose de yoyo) et les efforts divers. J'ai beau avoir gagné en assurance ; mais en fait le résultat est faible. Voire ridicule.
J'ai 26 ans. Pour beaucoup c'est jeune. Pour moi c'est trop tard. Alors je commence à me faire à l'idée que je n'intéresse pas beaucoup de filles. A une époque, j'étais même troublé ! Imaginez : je matais souvent les plus beaux mecs pour voir comment ils faisaient... presque à en devenir PD ! Pour vous dire jusqu'où c'est allé. Mais resaissons-nous voyons !
Alors, j'attends. Et on verra ce qui s'y passera. Même si je n'attends plus rien depuis un bon moment de ce côté là.
ET QU'ON ARRETE DE ME POSER CETTE PUTAIN DE QUESTION : Et tes amours, ça en est où ?
Parce-que la prochaine fois je rétorquerai : Et toi, ton divorce, ça en est où ?