RAPHAEL ET SA PUTAIN DE CARAVANE
Je n'en peux plus ! Autant j'essaie par tous les moyens de comprendre, autant je butte toujours autant sur cet incompréhensible constat. Pourquoi est-ce que ce 'chanteur' (?) a-t-il autant de succès ? J'aime pas, j'aime pas, j'aime pas. À un point tel que quand j'entends une chanson -Caravaaaaaaaaaaaaaaane, pour ne citer qu'elle- à la radio, je coupe. Immédiatement. Je me suis même presque "embrouillé" avec un de mes collègues qui nous passait en boucle son album tous les jours -via son ipod connecté à notre chaîne hifi-, ainsi que d'autres chanteurs de la "nouvelle scène française" (je rigole) : Delerm, Biolay, Cali et consorts...
Je peux pas. J'en peux plus.
De ces 'pseudos-artistes' mal coiffés, à l'air hautain, trentenaires déprimés, et leurs chansons aux mélodies sirupeuses et à la voix cassée. Mais pourquoi ce mec, Raphaël, a-t-il gagné la "Victoire de la Musique" suprême ?? Je comprends pas. Franchement. Attention ! J'ai jamais dit que c'était nul et vous qui lisez ce post êtes en droit d'aimer ! (je dis ça, au cas où ça serait -encore- mal interprété).
Mais heureusement, je ne suis pas le seul, et ça fait plaisir ! Ainsi, quelle ne fut pas ma surprise en lisant ce matin l'édito de Christophe, un des journalistes de "À nous Paris" (hebdo gratuit distribué surtout dans le métro parisien) et en découvrant qu'il n'aimait pas Raphaël lui aussi ! Mon Dieu, je ne suis donc pas un incompris que les gens considèrent, du coup, comme un fan uniquement obnubilé par Madonna. Ce qui est faux, puisque je suis très éclectique... Mais venant de la part d'un journal culturel assez classe qui ne prend pas ses lecteurs pour de la merde, ça soulage, j'avoue ! Voici donc l'édito, du moins, les meilleurs passages :
"Vous connaissez Raphaël [...] petit chanteur, auteur de "Le réalité" exposé dans la chambre des filles bien comme il faut. Peut-être même écoutez-vous ses chansons, enfin, ses comptines... Moi, j'ai juste eu droit à "Caravane", et ça m'a dégoûté du camping à jamais. Même pour un mobile home, je crois bien que c'est râpé. Pas sympa, Raphaël ! [...] Car le triomphe de [...] Raphaël, [...] c'est bien le triomphe du blanc, qui n'est pas consommé charnellement. Blanc comme voix blanche, sans timbre. Blanc comme bac blanc, un bac pour rire. Blanc comme notre siècle, où rien ne doit dépasser, détonner, si l'on veut avoir du succès. Siècle du fade, du vide, du lisse et du sac plastique. Siècle de Raphaël [...]"
J'aurais pas dit mieux.