MÉMOIRES D'UNE GEISHA
Le pitch (de AlloCiné) : Quelques années avant la Seconde Guerre mondiale, Chiyo, une petite fille japonaise, est arrachée à sa famille pauvre pour aller travailler comme servante dans une maison de geishas.
En grandissant, elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui fera d'elle une vraie geisha. Elle triomphe des pièges que lui tend sa rivale, la fourbe Hatsumomo et devient, après des années de travail, la légendaire geisha Sayuri.
Très belle, épanouie dans son art, Sayuri fascine les hommes les plus puissants. Mais celle qui n'a plus le droit d'aimer reste hantée par l'amour qu'elle porte, en secret, au seul homme qu'elle ne peut atteindre...
Mon avis : MAGNIFIIIIIIQUE !!! À part peut-être Brokeback Mountain, aucun film ne m'avait récemment apporté un spectacle aussi beau ! Les bras m'en sont tombés pendant les 2h20 du film (que l'on ne voit absolument pas passer !) : les acteurs sont bouleversants, les décors à couper le souffle, la mise en scène irréprochable, l'histoire magnifique et la musique, du génial John Williams, saupoudre avec majesté ce véritable bijou du cinéma.
Tout d'abord, les acteurs : Zhang Ziyi dans le rôle de Chiyo/Sayuri est mignonne à croquer et ne laissera personne indifférent, c'est sûr ! "Objet" de tous les désirs dans l'histoire, elle le devient aux yeux des spectateurs. Gong Li, dans le rôle de la méchante Hatsumomo, la Sue-Ellen Ewing japonaise, joue avec une force incroyable qui nous pousse à aimer la détester. Quant à Michelle Yeoh, star que l'on ne présente plus, elle est tout simplement sublime dans le rôle de la "grande sœur" Mameha, pour laquelle on ne peut que se prendre d'affection.
Adaptation du très célèbre roman d'Arthur Golden, ce film, réalisé de main de maître par Rob Marshall (à qui l'on doit Chicago), et produit en grande partie par Spielberg via Amblin et "feu"-Dreamworks, a failli ne pas voir le jour. Problème de castings, droits, plannings... Heureusement, le sort en a voulu autrement et ces artisans du cinéma, qui n'ont plus à prouver que ce soit, nous permettent de rêver, de pleurer, d'aimer dans ce film aux milles sentiments. C'est une histoire d'amour principalement, certes, mais c'est aussi l'histoire de la vie, des choix et de leurs conséquences. Les décors sont sublimes, la photo est léchée : on en prend plein la vue ! ALLEZ-Y, C'EST UN ORDRE ! (en voir en VOSTF uniquement, bien-sûr !).
Pour ceux qui ne le savent pas encore, voici une bonne définition de la "geisha" que j'ai copiée-collée d'AlloCiné : les geishas existent depuis plusieurs siècles au Japon. Leur nom vient du mot "gei" qui signifie "art" en japonais. Ni épouses ni prostitués, ces femmes hautement respectées dans la société gagnaient leur vie en divertissant des hommes puissants par leur beauté, leur élégance et leurs dons artistiques. Les hommes étaient prêts à payer cher pour devenir leur "danna", leur maître. A la fois danseuse, chanteuse et musicienne, la geisha maîtrise l'art de la conversation et se rendaient dans les soirées données dans les maisons de thé. Elles existent encore aujourd'hui mais dans une proportion beaucoup plus faible.
Comme ça, vous ne prétendrez plus savoir ce qu'est exactement une geisha !