DREAMWORKS, C'EST FINI

Trois grands noms du cinéma avaient pris l’initiative de créer l’événement en créant leur compagnie en 1993 : Steven Spielberg, Jeffrey Katzenberg et David Geffen (SKG).Mais malgré de nombreux succès au box-office, la société n’à pas pu tenir la pression.
Dreamworks avait su mélanger intelligemment cinéma commercial et prises de risques. En effet, peu de grandes sociétés peuvent se vanter d’avoir essayé de varier autant de productions : American beauty, Gladiator, Il faut sauver le soldat Ryan, Prince d’Égypte, Shrek... L'ambition première de cette société était d'être la première concurrente sérieuse de la maison Disney en variant les productions (Disney avec Touchstone, par exemple). En science-fiction, nous avions eu droit à des films comme La guerre des mondes ou encore Minority Report.
Mais les bides comme The Island par exemple, ou le peu de vente de DVD de Shrek 2 ont vite fait de mettre les points sur les « I » . Gérer une compagnie n’est pas facile et la loi du Business est redoutable. Du coup, La Paramount a racheté DreamWorks pour la somme de 1,2 milliards d'euros. Bien que la somme soit élevée, c’est quand même le rêve de trois hommes amoureux du cinéma qui en prend un coup. Avec un passif estimé de 400 millions d'euros de dettes et après la fermeture des filiales jeux vidéos et musique, c’est donc la société elle-même qui s’écroule.
Et pour "Munich", film déjà applaudi par ceux qui ont vu le film ? La Paramount a repris les droits de distribution du film : c'est tout de même un "Spielberg" et que les critiques sont très positives.

Bye, bye Dreamworks et encore merci d’avoir produit des films aussi bons... en si peu de temps !

Han Maximus, pour Science-Fiction Universe (SFU).